Cette infrastructure est intégrée au Centre de ressources et de recherches animales (C2RA), qui fournit également une expertise en génie génétique des rongeurs aux fins du développement de nouveaux modèles animaux de maladies humaines. Le C2RA permet, en outre, la production de moustiques du genre Anopheles destinés à l’étude des interactions entre les parasites Plasmodium responsables du paludisme et leurs hôtes mammifères ou moustiques. Toutes nos installations d’expérimentation animale bénéficient d’un confinement de haute sécurité.
L’Institut Pasteur s’engage à veiller au bien-être des animaux utilisés dans le cadre de ses recherches scientifiques et applique la règle dédiée des 3 R, Replace, Reduce, Refine (Consulter ici la position de l'Institut Pasteur concernant le recours à l'utilisation de modèles animaux). Les protocoles expérimentaux sont évalués par un comité d’éthique qui s’assure de leur bien-fondé, de la limitation du nombre d’animaux utilisés et du soulagement de la souffrance de ces derniers. Des alternatives à l’expérimentation animale sont également proposées à nos chercheurs. Par exemple, un centre d’organes sur puces a récemment été mis en place en collaboration avec l’entreprise de biotechnologie Emulate™. Celui-ci met à la disposition des groupes de recherche de l’Institut Pasteur des technologies cellulaires novatrices qui reproduisent les fonctions des organes, contribuant ainsi à limiter l’expérimentation animale au sein de l’Institut Pasteur.
Jean Jaubert, Directeur du Centre de ressources et de recherches animales et responsable de l’Animalerie centrale de l’Institut Pasteur
À l’Institut Pasteur, nous avons toujours combiné modèles cellulaires et modèles animaux car nous sommes convaincus que cette association permet d’affiner notre compréhension des maladies et de développer des stratégies préventives et thérapeutiques adaptées, au service de la santé humaine. Le bien-être des animaux de laboratoire fait partie de nos préoccupations, et nous nous engageons à réduire leur utilisation via l’adoption de modèles expérimentaux alternatifs.