Un an après le début de la pandémie, la résurgence répétée des transmissions confronte plus de 800 millions d’élèves, soit plus de la moitié de la population scolaire mondiale, à des perturbations importantes de leur apprentissage, allant d’un aménagement des horaires et calendriers des écoles dans 48 pays à la fermeture totale des établissements dans 31 autres.
Certains pays, comme la Norvège et la France, ont préféré maintenir au maximum l’ouverture de leurs écoles (seulement 7 et 10 semaines de fermeture, respectivement), tandis que d’autres, comme l’Allemagne et le Royaume-Uni, ont plus souvent privilégié leur fermeture (19 et 21 semaines, respectivement) pour contrôler l’épidémie.
Les connaissances récemment acquises sur le nombre et la taille limités des foyers épidémiques à l’école et sur l’efficacité des mesures d’endiguement sont aujourd’hui remises en question par l’émergence de variants plus contagieux. Il est, par conséquent, primordial de reconsidérer le maintien de l’ouverture des écoles afin qu’elles ne se muent pas en clusters de propagation du SARS-CoV-2.
Lire l'édito complet sur BMJ (en anglais)
Source
Covid-19: Keeping schools as safe as possible, BMJ , 24 février 2021
Arnaud Fontanet1, Rebecca Grant1, Margrethe Greve-Isdahl2, Devi Sridhar3
1 Institut Pasteur, Emerging Diseases Epidemiology Unit, Paris, France
2 Norwegian Institute of Public Health, Oslo, Norway
3 Usher Institute of Population Health Sciences and Informatics, Edinburgh Medical School, University of Edinburgh, Edinburgh, UK