Grâce à une vaste étude génomique menée en Afrique centrale sur des populations de chasseurs-cueilleurs pygmées et de villageois agriculteurs, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec le Museum National d’Histoire Naturelle (France), l’université de Montréal (Québec) et l’université Lumière-Lyon 2 (France), remettent en cause l’impact de l’agriculture dans l’histoire néolithique africaine : elle ne serait en effet la cause directe ni du succès démographique des populations l’ayant adoptée, ni du fort brassage de ces dernières avec les populations pygmées. Les résultats de ces recherches sont publiés dans Nature Communications.
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