Depuis quelque temps l’inquiétude grandit face au virus Zika, notamment chez les voyageurs qui rentrent d’un pays situé en zone épidémique ou chez les personnes qui s’apprêtent à s’y rendre. L'équipe médicale de l’Institut Pasteur répond aux questions que peuvent se poser les voyageurs, ces réponses étant susceptibles d’évoluer dans les semaines à venir en fonction de nouvelles recommandations ou d’une évolution des connaissances sur le virus.

Consulter la FAQ sur le virus Zika

Why not fight the influenza virus by blocking the cellular machinery it uses for replication? Researchers tested this hypothesis by specifically targeting the calpains, proteases involved in inflammatory mechanisms. Their results, obtained in animals, show that inhibiting these enzymes can not only reduce the symptoms of the disease, but also prevent infection by seasonal or pandemic influenza viruses.

Global Virus Network (GVN) launches Zika Task Force comprised of leading virus researchers from around the globe. GVN catalyzes international collaborations in an effort to address the urgent need to share information and research to better combat the global Zika outbreak.

Le Global Virus Network vient d’annoncer le lancement de la Task Force Zika, regroupant d’éminents chercheurs et virologues du monde entier. L’objectif de cette initiative est de favoriser les collaborations à l’échelle internationale et le partage des informations entre institutions de recherche, pour mieux lutter contre l'épidémie mondiale de Zika.

Pourquoi ne pas combattre le virus de la grippe en bloquant la machinerie cellulaire qu'il utilise pour se répliquer ? Des chercheurs ont testé cette hypothèse en ciblant spécifiquement les calpaïnes, des protéases impliquées dans les mécanismes inflammatoires. Leurs résultats, obtenus chez l'animal, montrent que l'inhibition de ces enzymes peut réduire les symptômes de la maladie mais aussi prévenir l'infection par les virus de la grippe saisonnière ou pandémique.

Researchers recently published a large-scale study based on almost 7,000 strains of Listeria monocytogenes — the bacterium responsible for human listeriosis, a severe foodborne infection. Through the integrative analysis of epidemiological, clinical and microbiological data, the researchers have revealed the highly diverse pathogenicity of isolates belonging to this bacterial species. Comparative genomics led them to discover new virulence factors, which were demonstrated experimentally as involved in cerebral and fetal-placental listeriosis.

Des chercheurs viennent de publier une vaste étude menée sur près de 7000 souches de Listeria monocytogenes, bactérie responsable de la listériose humaine, une infection grave d’origine alimentaire. Par une analyse intégrative de données épidémiologiques, cliniques et microbiologiques, les chercheurs ont mis en évidence la grande diversité du pouvoir pathogène de cette espèce bactérienne.

C’est la disparition d’un glycolipide de l’enveloppe bactérienne, au cours de l’évolution, qui aurait considérablement augmenté la virulence des bacilles de la tuberculose chez l’Homme. Des chercheurs ont montré que cette disparition a entrainé une modification des propriétés de surface de Mycobacterium tuberculosis, favorisant son agrégation en « corde », et augmentant sa pathogénicité.

En analysant le génome de la bactérie Legionella pneumophila, l’équipe de Carmen Buchrieser, chef de l’unité de Biologie des bactéries intracellulaires (Institut Pasteur/CNRS), a a identifié des gènes codant des protéines pouvant participer à l’infection de cellules humaines : celles-ci ressemblent à des protéines d’organismes supérieurs (eucaryotes), tels que l’Homme, et peuvent modifier la physiologie des cellules hôtes. Elles constituent donc des facteurs de virulence potentiels.

Fort de son expertise historique en matière d’arbovirus, l’Institut Pasteur, et avec lui les instituts de son réseau international, se mobilise depuis les premiers cas pour faire face à l’épidémie de Zika qui s’est déclarée en 2015 en Amérique latine. L’Institut Pasteur travaille avec les pays touchés à développer des tests de diagnostic moléculaire et sérologique, à mettre au point un vaccin et à fournir des conseils sur les options de lutte antivectorielle.