Scientists from the Institut Pasteur, in collaboration with the Institut Gustave-Roussy, have identified two bacterial species naturally present in the body, Enterococcus hirae and Barnesiella intestinihominis, which enhance the effect of cyclophosphamide, a common chemotherapy treatment. The scientists had already proven the role of the microbiota in the efficacy of chemotherapy. This time, they characterized two bacteria responsible for this action.

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, en collaboration avec l’Institut Gustave-Roussy, ont identifié deux espèces bactériennes de notre organisme, Enterococcus hirae et Barnesiella intestinihominis, qui potentialisent l’effet d’un traitement courant de chimiothérapie : le cyclophosphamide. Les scientifiques avaient déjà prouvé récemment le rôle de notre microbiote dans l’efficacité des chimiothérapies. Cette fois-ci, ils ont caractérisé deux bactéries responsables de cette activité.

La première structure d’un membre d’une famille essentielle de DNA polymérases (polD) chez les archées, l’un des trois grands domaines du monde vivant, vient d’être résolue par cristallographie par une équipe associant des chercheurs du CNRS, de l’Institut Pasteur et de l’IFREMER. De façon surprenante, le cœur catalytique de la polD, responsable de la réplication de l’ADN, a la même architecture que les ARN polymérases responsables de la transcription chez tous les êtres vivants.

An international coalition of scientists* involving teams from the Institut Pasteur, has revealed that adaptive mutations to the Ebola virus occurred during the epidemic that swept across West Africa from 2013 onwards. In what remains the most devastating outbreak of this disease ever recorded, it was already known that several strains of the virus circulated at the same time. This new functional study demonstrates that some variants of the virus actually increased their ability to infect humans – to the detriment of their infectivity in bats…

The mosquito-borne disease chikungunya seems to spread from infections centered in and around the home, with women much more likely to become infected. This finding was revealed by a new study conducted by the Institut Pasteur in Paris, in collaboration with the US-based Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health and the International Centre for Diarrhoeal Disease Research in Bangladesh (icddr,b).

Une coalition internationale de chercheurs*, impliquant notamment des équipes de l’Institut Pasteur, ont démontré que le virus Ebola s’était adapté durant l’épidémie qui a frappé l’Afrique de l’Ouest dès 2013. Au cours de ce qui reste comme le plus fort retentissement de cette maladie dans l’histoire, on savait déjà que plusieurs lignées du virus ont circulé en même temps.

Le chikungunya, maladie transmise par les moustiques, semble se répandre à partir d’infections centrées dans et autour de la maison, avec des femmes beaucoup plus susceptibles de devenir malades. C’est le résultat d’une nouvelle étude de l’Institut Pasteur à Paris, avec la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health (Etats-Unis), et l’International Centre for Diarrhoeal Disease Research (icddr,b, Bangladesh).

Des chercheurs de l’Institut Pasteur ont mis en évidence le rôle des vésicules lysosomales dans le transport entre les neurones des agrégats de α-synucléine, responsables de la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives. Les protéines incriminées voyagent d’un neurone à l’autre dans des vésicules lysosomales qui, elles, empruntent des « nanotubes » reliant les cellules. Ces résultats sont publiés dans The EMBO Journal, le 22 août 2016.

Paris, le 22 août 2016

Several scientific studies have indicated that nicotine may be beneficial for memory function. Scientists from the Institut Pasteur and the CNRS set out to shed further light on the properties attributed to nicotine – which is known to have an adverse effect on health – by determining the precise structure of the nicotinic receptors in the hippocampus region of the brain. Using mouse models for Alzheimer's disease, they identified the β2 subunit of the nicotinic receptor as a target that, if blocked, prevents the memory loss associated with Alzheimer's.

La réponse aux infections est très variable d’un individu à l’autre. Le consortium Milieu Intérieur, coordonné par le Pr Matthew Albert (unité Immunobiologie des cellules dendritiques, Institut Pasteur/Inserm) et par le Dr Lluis Quintana-Murci (unité de Génétique évolutive humaine, Institut Pasteur/CNRS) cherche à établir les paramètres qui caractérisent le système immunitaire des individus en bonne santé et sa variabilité naturelle.