Une étude récente publiée par l’université du Michigan, avec pour premier auteur Matthieu Domenech de Cellès, de l’Institut Pasteur, montre que la résurgence de la coqueluche n’est pas causée par des évolutions récentes dans l’épidémiologie ou la biologie de la bactérie, mais par plusieurs facteurs inscrits dans la durée, comme le renouvellement naturel de la population, une couverture vaccinale incomplète et un lent déclin de la protection conférée par des vaccins, certes imparfaits, mais très efficaces.