A Madagascar, c’est la peste pulmonaire qui sévit depuis quelques semaines. « Sur la base des informations disponibles jusqu’à présent, le risque de propagation internationale de la peste semble très faible », peut-on lire sur le site de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ainsi, l’OMS ne préconise aucune restriction aux voyages ou aux échanges commerciaux avec Madagascar. Voici quelques conseils du Centre médical de l’Institut Pasteur.
Forme rare de l’infection, la peste pulmonaire se manifeste par un syndrome respiratoire grave, avec une fièvre élevée et des crachats sanglants. « Il est très peu probable de voir des cas cliniques de peste pulmonaire à l’Institut Pasteur à Paris, explique le Dr Paul-Henri Consigny, responsable du Centre médical de l’Institut Pasteur. Car les premiers symptômes apparaissent assez rapidement, de quelques heures à quelques jours après la contamination selon la forme. » Les patients, vite malades et très malades, sont donc pris en charge rapidement. Toutefois la France se tient prête depuis le début de l’épidémie, en cas d’arrivée de cas sur son territoire.
Avant de partir à Madagascar
Le Centre médical de l’Institut Pasteur reçoit les voyageurs avant leur départ pour leur expliquer les risques sanitaires classiques rencontrés sur l’île de Madagascar (paludisme, bilharziose, tourista…). A ce jour, concernant l’épidémie de peste malgache, le centre n’a pas d’autres directives pour les voyageurs que celles de l’OMS, qui ne préconise aucune restriction aux voyages ou aux échanges commerciaux avec Madagascar.
Préparer son voyage à Madagascar
Conseils de l’OMS aux voyageurs internationaux
De retour de Madagascar
Il n’est pas utile de consulter si l’on n’a aucun symptôme. Le Centre médical de l’Institut Pasteur peut voir en consultation les patients malades à leur retour de Madagascar. Un premier appel téléphonique permettra au préalable d’orienter le patient, selon ses éventuels symptômes vers la structure adéquate : le centre lui-même ou le Samu, si une suspicion de peste pulmonaire était détectée. Les soignants de première ligne sont en France préparés à recevoir les patients aux signes et symptômes particuliers (cf. dossier « peste » du Journal de la Recherche, où est expliquée la contribution du Centre national de référence Peste et autre yersinioses de l’Institut Pasteur à la mise à jour d’une fiche d’information pour les SAMU et les soignants de première ligne).
Consultation médicale - médecine des voyages
Fiche maladie "peste" de l’Institut Pasteur
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