Le début de l’année 2021 a été marqué par une nouvelle phase de la pandémie. D’un côté, l’émergence de variants plus transmissibles a rapidement fait craindre qu’une dégradation de l’épidémie était possible. De l’autre, la vaccination est apparue comme une source d’espoir devant conduire, à terme, à la réduction de la morbi-mortalité et du stress sur le système de santé.
Afin d’apporter un éclairage scientifique sur ces derniers mois, les chercheurs de l’unité Modélisation Mathématique des Maladies Infectieuses à l’Institut Pasteur, reviennent aujourd’hui sur les analyses de modélisation réalisées depuis le début de l’année (janvier à mars 2021). Ces analyses avaient pour objectif de mieux caractériser la menace que posent les variants et construire des scénarios permettant d’explorer comment les variants, les vaccins et les mesures de contrôle allaient impacter la dynamique de l’épidémie durant la première moitié de 2021.