Depuis le début de la pandémie de Covid-19, on voit apparaître dans le langage courant des termes qui, il y a un an, étaient réservés au monde scientifique. PCR par exemple, utilisé pour les tests diagnostic. Un autre terme jadis inconnu du public est aujourd’hui sur toutes les lèvres : ARN messager. Ce composant miracle grâce auquel des vaccins peuvent-être administrés à la population moins d’un an après le début de la pandémie, alors que, jusqu’à présent, les délais connus pour obtenir un vaccin contre une nouvelle maladie étaient plutôt de dix ans.

Le cancer est la première cause de mortalité en France. Ces 40 dernières années, le taux de survie de plusieurs types de cancer, comme ceux du sein ou de la prostate, a augmenté. Le cancer du cerveau demeure, lui, incurable, car il entraîne généralement une résistance aux traitements et une rechute dans un délai relativement court. Dans la plupart des cas, il a pour pronostic le décès inéluctable du patient.

L’épidémie de Covid-19 a fortement impacté la vie de la population mondiale. La maladie, la distanciation sociale et les mesures de confinement ont eu de multiples effets sur notre santé, notamment sur notre microbiome, les répercussions sur celui-ci étant peu étudiées.

Candida albicans is a yeast that naturally resides in the human intestinal tract, but which can prove to be a formidable pathogen in the event of a drop in the host's immune defences, responsible for superficial or generalised ailments, sometimes fatal. A research group including researchers from the Institut Pasteur has studied the morphological mechanisms facilitating infection by C. albicans.

Candida albicans est une levure résidant naturellement dans le tractus intestinal de l’homme, mais qui, en cas de baisse des défenses immunitaires de son hôte, peut se révéler un pathogène redoutable, responsable d’affections superficielles ou généralisées, parfois mortelles. Un groupe de recherche comprenant des chercheurs l’Institut Pasteur a étudié les mécanismes morphologiques facilitant l’infection par C. albicans.

Cancer is the leading cause of mortality in France. In the last 40 years, survival rates have increased for several types of cancer, such as breast or prostate cancer. However, brain cancer is still an incurable disease, as it usually becomes resistant to therapy and relapses in a relatively short time. The outcome is almost inexorably the patient death. Researchers headed by Chiara Zurzolo at the Institut Pasteur have studied tunnelling nanotubes in glioblastoma, the most aggressive brain cancer.  

Les tests PCR sont actuellement le standard pour la détection du SARS-CoV-2. Ces tests sont fiables, mais leur complexité rend difficile leur utilisation en POCT (point of care testing), c’est-à-dire en dehors des laboratoires. Des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’ESPCI Paris-PSL ont mis au point Covidisc, un nouveau dispositif facilement transportable pour cet usage. 

The Covid-19 epidemic has had great impact on people’s lives across the world. The disease, physical distancing and lockdown measures have had multiple effects on health. One less-studied effect is the consequence on the microbiome.

Diarrheal diseases are the world's second leading cause of death in children aged under 5 years, and of these, bacillary dysentery or shigellosis remains a major public health issue. This disease is most prevalent in African and South-East Asian countries, where it is endemic despite significant improvements in terms of access to drinking water and management of contaminated water. Consequently, vaccination remains the preferred method of prevention although there are no vaccines currently approved.

Parmi les maladies diarrhéiques qui restent la seconde cause de mortalité dans le monde chez les enfants de moins de 5 ans, la dysenterie bacillaire ou shigellose demeure un problème majeur de santé publique. Cette maladie est essentiellement présente dans les pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est où elle est endémique malgré la nette amélioration de l’accès à l’eau potable et de la gestion des eaux contaminées. Dans ce contexte, la vaccination reste la méthode de prévention à favoriser, bien qu’aucun vaccin n’ait actuellement été approuvé.