Au revoir l'asthme allergique ?

Chaque printemps, même combat : l’asthme allergique empoisonne la vie de millions de personnes.
Cette forme d’asthme, déclenchée par des allergènes comme le pollen, les acariens ou les poils d’animaux, représente environ 50 % des cas d’asthme dans le monde.
Au-delà de la gêne respiratoire, elle dégrade durablement la qualité de vie et reste difficile à contrôler, notamment dans ses formes sévères.
Aujourd’hui, les traitements disponibles — corticoïdes inhalés ou anticorps monoclonaux — sont efficaces mais lourds, coûteux et contraignants sur le long terme.
Face à cet enjeu de santé publique, des chercheurs de l’Institut Pasteur, sous la direction de Pierre Bruhns, travaillent à mieux comprendre les mécanismes de cette maladie et à développer de nouvelles approches thérapeutiques.
Parmi elles, une piste vaccinale est en cours d’évaluation, en partenariat avec Inserm Transfert et NEOVACS, et les premiers résultats expérimentaux offrent des perspectives prometteuses pour les années à venir.
Un espoir concret pour mieux vivre avec l’asthme allergique.