Parkinson et Nanotubes

Des tunnels invisibles dans notre cerveau ? Oui, et ils pourraient bien changer notre compréhension de Parkinson.
Le 11 avril, c’était la Journée mondiale de la maladie de Parkinson — l’occasion parfaite pour parler d’une découverte scientifique majeure. Pour la première fois, ces nanotubes ont été observés dans un organisme vivant : le poisson-zèbre.
Ces mini-tunnels permettent aux neurones de communiquer, mais attention… Ils peuvent aussi transporter des molécules toxiques, et ainsi favoriser la mort des neurones.
Une avancée portée par Chiara Zurzolo, responsable de l’Unité de Trafic Membranaire et Pathogenèse à l’Institut Pasteur. Son équipe étudie le rôle de ces structures dans la propagation des maladies neurodégénératives, comme Parkinson.
L’objectif ? Comprendre comment l’inflammation perturbe ces nanotubes pour mieux les cibler, et peut-être ralentir – ou stopper – la progression de ces maladies.
Une piste prometteuse qui ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche et les traitements.