Mieux diagnostiquer l'endométriose

Dépister l’endométriose, c’est le défi de Camille Berthelot, chercheuse à l’Institut Pasteur. Avec son équipe, elle travaille à trouver un marqueur biologique pour dépister précocement et facilement cette maladie chronique.

Une femme sur dix souffre de différentes formes de cette maladie gynécologique, parfois très invalidante. Le diagnostic est très long puisqu’il prend en moyenne sept ans. À ce jour, il n’existe aucun dépistage pour prévenir l’endométriose. 

Camille et son équipe ont lancé une étude sur des femmes volontaires, malades ou saines. Elles vont transmettre des échantillons de leurs flux menstruels. Les tissus utérins qu’ils contiennent permettront de recueillir puis de comparer les ARN messagers de ces deux typologies de population.

Dans l’idéal, Camille souhaiterait que les femmes puissent se rendre dans n’importe quel laboratoire d’analyse médicale pour y déposer un échantillon biologique. Cette technique non invasive pourrait prévenir l’endométriose ou encore certains cancers de l’utérus.

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