Lancé le 8 mars 2021, l’appel à manifestation d’intérêt « Maladies Infectieuses Emergentes et Menaces NRBC » avait pour objectif d’identifier les acteurs économiques concernés et de recueillir leurs propositions de projets, soit prêts à être financés rapidement, soit plus prospectifs et susceptibles d’être soutenus dans le cadre de futurs appels à projets. L’Institut Pasteur, labellisé Carnot, qui a inscrit la lutte contre les maladies infectieuses émergentes au cœur de son plan stratégique, porte deux des projets lauréats.
MOPEVAC NEXT
Les objectifs du projet MOPEVAC-NEXT sont de développer et d’évaluer au niveau préclinique une nouvelle plateforme vaccinale innovante basée sur un vecteur viral vivant atténué permettant d’exprimer des antigènes issus d’agents pathogènes. Le projet vise à finaliser l’évaluation préclinique de candidats vaccins contre les fièvres hémorragiques induites par les Arénavirus déjà développés et ayant démontré leur efficacité, à générer et évaluer un candidat vaccin contre la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et enfin, à obtenir des données préliminaires d’innocuité et d’immunogénicité de la plateforme chez l’homme au cours d’un essai clinique de phase 1.
Équipe scientifique impliquée : Unité de Biologie des Infections Virales Emergentes (Unité mixte Pasteur-INSERM au sein du Centre International de Recherche en Infectiologie à Lyon) dirigée par Sylvain Baize.
AMIMAB
Le projet AMIMAB, porté par la biotech SpikImm, spin-off de l’Institut Pasteur créée par Truffle Capital, a pour objectif le développement d’anticorps monoclonaux puissants et actifs sur les différents variants préoccupants du SARS-CoV-2 dont Omicron. Leur efficacité a été démontrée lors de tests in vitro et animaux. SpikImm vise à accélérer leur développement préclinique et clinique international pour permettre leur utilisation – notamment préventive « prophylaxie pré-exposition » chez les malades immunodéprimés non répondeurs aux vaccins, dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Il s’agit d’un besoin médical très important avec 15 millions de malades concernés en Europe et aux US. Le projet prévoit de développer une forme facile à administrer (sous-cutanée ou intra-musculaire).
Équipe scientifique impliquée : laboratoire Immunité humorale (UMR Inserm/Pasteur) dirigée par Hugo Mouquet.
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