Troubles sensoriels

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Neuroscience

Aziz El-Amraoui – Déficits sensoriels progressifs, pathophysiologie et thérapie

L’ouïe, l’équilibre et la vision sont essentiels pour toute activité majeure de la vie quotidienne, allant de la communication, l'appréciation de la nature et de l'art, à la mobilité et l'autonomie. La perte de l’un et/ou l’autre peut affecter tous les groupes d'âge, des enfants aux aînés. En raison de leur forte prévalence, les atteintes de l’oreille interne sont un problème de santé publique majeur avec un impact économique et sociétal considérable, entravant la communication, conduisant plus tard à l'isolement social voir la dépression, et une réduction des fonctions physiques et cognitives. Notre équipe s’adresse aux atteintes auditives et vestibulaires (avec ou sans perte visuelle) tardives et/ou progressives, avec pour objectifs de : i) comprendre comment notre oreille assure et maintient un fonctionnement normal tout au long de la vie, ii) élucider les mécanismes à l’origine des atteintes sensorielles et l’impact de facteurs externes ; et iii) identifier des cibles thérapeutiques pour prévenir et/ou traiter ces atteintes sensorielles, avant un transfert en clinique chez l’homme.

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Pierre-Marie Lledo - Comment l’expérience et le temps façonnent-ils nos circuits cérébraux ?

Le laboratoire du Pr. Lledo développe une approche multi-échelle afin de comprendre la fonction et la plasticité des circuits neuronaux impliqués dans la perception sensorielle, la mémoire et le contrôle de l’humeur. Ses recherches s’intéressent, en particulier, à l’interconnexion entre neurosciences et science du comportement dans le but de décrypter les systèmes neuronaux complexes qui sous-tendent les comportements. L’équipe rassemble des neuroscientifiques, psychiatres et statisticiens, qui allient des techniques neurophysiologiques modernes à une modélisation pour surveiller et manipuler les circuits neuronaux en situation comportementale et dans des contextes pathologiques. Cette équipe jouit d’une solide expertise des modèles animaux et du comportement de par le large éventail de tests comportementaux qu’elle a mis au point en vue d’évaluer les modalités sensorielles, les états de l’humeur, les fonctions cognitives et les interactions sociales. Ses scientifiques observent les re-connexions dynamiques (déclenchées par la neurogenèse adulte) sur des modèles murins afin d’approfondir la recherche translationnelle sur les troubles de l’humeur ou les infections virales.

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Christine Petit (Institut de l’Audition) - Troubles de l’audition et troubles associés, des mécanismes au traitement

Cette équipe explore la connectivité fonctionnelle des réseaux neuronaux des voies auditives centrales et des cortex, la plasticité et l’intégration sensorielle multimodale associées, ainsi que leur altération par des déficits auditifs d’origine génétique ou non, notamment ceux observés sur les cas de schizophrénie et d’autisme. Elle entend comprendre le lien entre l’atteinte auditive et la démence (Alzheimer), avec des perspectives de prévention et de guérison. S’agissant de la perte auditive liée au bruit, principale cause environnementale de surdité et de presbyacousie (déficit auditif lié à l’âge), elle développe des biomarqueurs dédiés à des fins de diagnostic multiparamétrique (tests audiométriques innovants, imagerie cérébrale, psychoacoustique, génomique, épigénomique, autres marqueurs biologiques intégrés par intelligence artificielle), rationalise les essais cliniques (stratification des populations) des agents thérapeutiques candidats et recherche de nouveaux agents thérapeutiques. Elle utilise la thérapie génique pour traiter la surdité monogénique sévère à profonde. Elle passe continuellement des patients aux modèles animaux, et inversement. Elle travaille en collaboration avec le département Immunologie.

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Virologie

Monique Lafon - Pathologie des virus ciblant le système nerveux

Les recherches de l’unité Neuro-immunologie virale visent à établir les bases moléculaires de la pathogénicité des virus qui infectent le système nerveux, comme celui de la rage. Cette équipe a découvert que ce virus présentait l’incroyable capacité de favoriser la survie des neurones qu’il infectait. L’élucidation des mécanismes d’action et l’identification du domaine critique de la protéine virale qui contrôle cette survie ont conduit au développement d’un nouveau candidat-médicament dans le traitement des maladies neurodégénératives, telles que les maladies de la rétine ou la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot).

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